Depuis le mois de janvier, un puissant mouvement social conteste la réforme des retraites voulue par le président de la République et portée par le gouvernement. Des grèves majoritaires, des cortèges qui, quels sont les chiffres, montrent la force et la détermination des manifestants et confirment qu’il s’agit là du plus grand mouvement social depuis trente ans. Le report de l’âge légal de la retraite est contesté dans la rue, dans l’opinion publique où une très grande majorité de la population se prononce contre cette réforme des retraites. Des économistes ont démontré le caractère brutal et injustifié de cette réforme, ainsi que les mensonges du gouvernement.

Le président de la République a, encore une fois, choisi de répondre par le mépris et la provocation. La Première ministre a annoncé ce jeudi 16 mars le recours au 49.3 qui entrainera, sauf vote majoritaire d’une motion de censure, l’adoption de la réforme des retraites par l’Assemblée nationale. Alors que tout montre que la réforme ne passe pas dans le pays, il s’agit là d’un véritable coup de force. Balayer d’un revers de la main et mépriser l’expression de millions de personnes, de l’ensemble des organisations syndicales, c’est fouler au pied la démocratie. Après son silence de plusieurs mois, refusant même de recevoir l’interpro, le Président de la république continue de souffler sur les braises de la crise démocratique. Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité dans la situation actuelle : son attitude irresponsable a nourri une immense colère. Il y a urgence à ce qu’il retire sa réforme.

La neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a montré la détermination de la population à obtenir son retrait.

Communiqué intersyndical

Le SNES avec la FSU et l’intersyndicale appellent à la mobilisation par la grève et les manifestations ce mardi 28 mars : soyons massivement en grève et dans les manifestations ce mardi : cette seconde journée de mobilisation unitaire après le passage en force du gouvernement permettra de montrer que la mobilisation continue, y compris après la séquence parlementaire.

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